Metro 2033, roman russe de 2005 publié en France en 2010.
J'ai découvert ce roman par un jeu-vidéo du même nom Metro 2033 (au début de 2013, alors que le jeu date de 2010): à la fin du jeu -qui est un FPS- les crédits annoncent "inspiré du roman de D. Glukhovsky, Metro 2033".
Le jeu m'ayant fortement plu, je me lance dans l'achat des romans Metro 2033 et de sa suite Metro 2034.
Environ 600 pages.
Bonus de l'édition: chaque roman possède une carte du métro, avec le nom des stations et les couleurs de rames, ce qui est TRES utile pour se repérer dans la lecture, et suivre plus facilement l'avancée des personnages! Voici une de ces cartes, à titre d'exemple (légende et texte en Anglais -en gris clair-).
Bref résumé: Moscou, 2033, les survivants du genre humain survivent dans les anciennes rames de métro... où l’électricité est un luxe, où tous les moyens de communication et de locomotion modernes sont détruits, où l'argent n'existe plus, où le passage d'une station à l'autre ne prend plus 15 minutes, mais une demi-journée...
Tout cela car environ 50 ans auparavant, les Etats ont condamné la Terre et ses habitants par un conflit nucléaire à l'échelle planétaire. Depuis, seuls quelques milliers(?) ont survécu aux radiations et se terrent dans les vestiges de la civilisation humaine... ou du moins c'est ce que les habitants du métro moscovite osent espérer.
Puisque la surface irradiée depuis plus de 50 ans, est aujourd'hui le domaine de nouvelles espèces (mutants ou prochaine étape de l'évolution?) qui s'attaquent sans cesse aux derniers bastions de la race humaine, et qui empêche une exploration du monde extérieur qui fut autrefois ce que les hommes appelaient 'chez eux'.
Artyom est un jeune homme quelconque: orphelin suite à la guerre nucléaire, recueilli par un homme généreux mais strict et qui vit dans une station qu'il n'a jamais quitté, la VDNKh. Mais un jour, après sa rencontre avec un certain 'Hunter' il va, malgré lui, rapidement se retrouver être celui dont dépend la survie du métro et de ses habitants si la mission qu'on lui a confié échoue...
Un très bon roman, plein de rebondissement, au rythme très accrocheur et qui permet de suivre la progression du jeune Artyom sans ennui. Je dois avouer que le fait d'avoir jouer au jeux-vidéo m'a beaucoup aidé à imager les différentes créatures, les différentes stations, et l'ambiance sombre et inquiétante détaillées dans le roman. Ma lecture du roman n'a pas dépassé un mois tellement l'action et le cadre me plaisait.
En 2009 Glukhovsky écrit Metro 2034, qui sort en France en 2011.
Environ 400 pages.
Entre la lecture de Metro 2033 et celle-ci, un second jeux-vidéo inspiré de l'univers de Glukhovsky est sorti: Metro Last Light (en mai 2013).
J'ai donc commencé le jeu avant d'entreprendre la suite du roman. Le jeu m'a déçu, tant par l'intrigue que par l'agencement des missions, dont le rythme est beaucoup plus lent, et l'atmosphère moins sombre. Les créatures y jouent un rôle secondaire dans de nombreuses phase du jeu. Mais le point fort du jeu est qu'il est la suite direct du jeu premier du nom ainsi que du premier roman.
Ma première réaction, suite au jeux-vidéo et à la lecture de 2034, est de constater tristement que seul un élément dans le jeu est commun au roman (je ne vous dirais pas lequel), puisque le jeu Metro Last Light pose en fait les prémices au prochain roman: Metro 2035.
Bref résumé du roman: Une station isolée, la Sevastopolskaya, perd le seul moyen de communication qu'elle dispose avec le reste du métro (le téléphone, les lignes semblent coupées). Les dirigeants de la station décident donc d'envoyer des expéditions et des caravanes pour découvrir d'où vient le problème. Mais plusieurs jours après, aucunes de ces expéditions n'est jamais revenue ou n'a donné signe de vie...
Pour en revenir à Métro 2034, ce deuxième roman m'a vite désenchanté: plus court, Artyom n'y est plus le personnage principal, le rythme est très mauvais: haché par une alternance de scènes distinctes mettant en avant des personnages différents, et les créatures n'apparaissent plus comme un danger réel et permanent.
La lecture de ce roman m'a pris près de deux mois tellement la déception était évidente et marquante.
La saga va donc se poursuivre avec Metro 2035 (décembre 2013 pour les Russes, si l'on en croit les références dans le jeu Metro Last Light), après de multiples reports, l'oeuvre semble prévue pour Juin 2015 en Russe, comme en atteste l'instagram de l'auteur: ici.
Un screen du jeu, où Metro 2035 est annoncé 'in stores december 2013'
Un screen du jeu, présentant les 3 romans: 2035 est à gauche (cliquer sur les images pour les agrandir).
J'espère honnêtement que le 2035 rattrapera la déception que j'ai connu avec 2034, car l'univers de la saga est génial et me plaît fortement.
Reste à vous faire votre propre avis!
Post-scriptum (possible spoiler sur des détails du roman): Après avoir fait quelques recherches sur Moscou, il s'avère que les romans sont truffés de détails véridiques et attestés concernant la ville et son métro.
Ainsi, les noms de stations sont ceux que vous pourrez retrouvez en explorant la ville à l'heure actuelle; les portes étanches semblent exister (j'irais vérifier à l'occasion) afin d'éviter une possible infiltration des eaux de la Moskova sous la ville pouvant causer l'effondrement des fondations de celle-ci; les œuvres d'art ornant certaines stations sont bel-et-bien mentionnées et décrites dans leur représentation actuelle; la référence à D6 et au Métro 2 fait encore débat aujourd'hui, voyez vous-même; etc...
très bonne review
RépondreSupprimersi ça t'a donné envie de le lire ou de jouer au jeu, oui l'objectif est rempli!
SupprimerJ'ai commencé le livre et j'aime beaucoup, je n'ai pas jouer à métro 2033 mais même sans sa on ressent la tension dans ce livre, je n'en suis qu'au début mais sa m'a déjà accroché.
RépondreSupprimerJe pense que le fait d'avoir joué au jeux à contribué au fait que tu soit déçu par la suite du roman, peut-être n'aurait tu pas eu cette déception si tu n'avait pas jouer au jeux.
En tout cas je suis agréablement surpris d'apprendre que toutes les référence au métro moscovite sont réelles. On pourrait presque le classer dans les roman d'anticipation.
Bonne lecture :)
SupprimerMa déception s'est faite sur le "thème" de Metro 2034 qui est en grande rupture avec Metro 2033 malgré que le contexte soit le même. Le jeux-video Metro Last Light lui a été réellement mauvais à mon sens dans son gameplay et son ambiance. Ainsi le roman Metro 2034 déçoit mais ne révolte pas, en espérant voir rapidement la sortie de Metro 2035. N'hésite pas à me laisser ton impression sur les deux volumes si tu les enchaînes.
j'ai bien aimé 2033 mais je n'ai pas du tout envie de lire la suite, les critiques ne sont pas géniales et pour moi, 2033 se suffit à lui même!
RépondreSupprimerJ'ai eu le même sentiment en lisant 2034. Ayant parcourue en long et en large les deux opus sur consoles (et pc grand fou que je suis) je m'attendais à retrouver l'histoire de Last Light et quelle déception que d'avoir une histoire avec des personnages "fades". Artyom personnage secondaire. Quel dommage! J'attends de pied ferme 2035 traduit en français.
RépondreSupprimerLors de mon séjour à St Petersbourg j'ai reconnu certain aspect du métro décrit dans les livres (même si ce n'est pas la même ville que Moscou) Et je dois reconnaitre que m’engouffrer sur les escalators interminables donnent un frisson ou je me demande vais-je trouver des monstres ou des humains. Heureusement nous ne sommes pas encore en 2033... Et j'ai donc survécu au métro russe!
Vous êtes vache qd même avec 2034 que j'ai trouvé pas si mal (bon je l'ai lu dans l'avion pour St Peter qui explique peut être mon indulgence) et il existe également d'autres livres dans l'univers de métro...comme pour l'univers stalker....mais j'attend tjrs la vf de 2035
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