Dehors les chiens, les infidèles est un roman de Maïa Mazaurette, écrivain et chroniqueuse française. Roman édité en 2008 et réédité en 2010 (avec cette couverture, version que je possède).
Environ 450 pages.
Genre: Fantasy/religion/mysticisme/guerre
Bref résumé: Année 1361. Voilà quatre-vingts ans que le soleil ne s’est pas levé sur Terre. Depuis que Galaad (les forces de la Lumière) a été défait par les forces de l’Occidan Noir (forces des Ténèbres) à la bataille des Montagnes de Silensie, où fut perdue l’Étoile du Matin, la relique sacrée qui apportait la lumière sur le monde. Car depuis cette bataille, le "jour" correspond à une obscurité claire, à un voile noir peu épais...
Depuis, tous les cinq ans, les derniers croyants d’Auristelle envoient sur les routes un groupe de Quêteurs (un groupe de 5 adolescents entraînés et sélectionnés). Chacun, complémentaire de l’autre, se doit dès lors à une vie d’errance puisque leur seul espoir de revoir un jour la Cité des Arches et leurs proches, est de retrouver et de ramener l’Étoile du Matin.
Spérance, jeune fille que nous suivons tout au long de l'aventure, est membre du dernier groupe de Quêteurs envoyé il y a déjà quatre ans...
Le ton est donné dès le premier chapitre: on découvre le groupe de Quêteurs en action dans leur recherche de l'Etoile du Matin, et en pleine séance de torture!!
Un très bon roman qui est composé de tous les éléments d'une aventure épique, digne de Tolkien: un groupe de personnages au centre de l'intrigue, des armées maléfiques, une quête qui semble irréalisable, des éléments inattendus, etc... Si vous aimez la fantasy, lancez-vous dans cette lecture!
Mes recherches m'ont amené à une explication du titre, qui semble inspiré du texte religieux L'Apocalypse de Jean, qui indique vers la fin de celui-ci: ""Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer, par les portes, dans la cité. Dehors les chiens et les magiciens, les impudiques et les meurtriers, les idolâtres et quiconque aime ou pratique le mensonge!"" (Apocalypse 22, 14-15).
Le mot chien désigne les débauchés sexuels, les prostitués (homme ou femme, sans distinction, qui copulaient hors mariage). Ainsi, le texte signifie qu'il n'y aura pas de Salut pour ces gens.
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